J’avais entendu parler du Tsunami et de quelques
18.000 morts et à un moment donné je suis passé devant
un kiosque à journaux, et là c’était tout autre, les
journaux faisaient état de 150.000 morts. Donc évidemment,
18.000 je me demandais si j’allais y aller,
mais 150.000 le choix était tout fait. Je savais qu’avec
tout le savoir et la technologie dont disposent les
ministres bénévoles de Scientologie on pouvait vraiment aider sur
place.
Ensuite, j’ai surfé sur Internet pour avoir quelques
informations et localiser les différents endroits où il
était nécessaire de se rendre. J’y ai également observé
deux choses : primo, au départ l’Inde a refusé l’aide
internationale, donc personne n’y était entré, à
part quelques médecins français et deuxio, j’ai vu une
photo en Inde d’un père de famille tenant le corps de
son enfant mort pendant le tsunami. Là je ne voyais
plus comment ne pas y aller, le choix a été très rapide
!
J’ai commencé à en parler à d’autres scientologues
et évidemment cela s’est orchestré très rapidement.
Les autres ministres bénévoles étaient très motivés
et nous avons créé un groupe très rapidement, collecté
ce qu’il fallait pour partir et nous sommes partis.
Le principal
objectif était d’apporter de l’aide concrète avec
les différentes techniques des ministres bénévoles et
principalement celle des procédés d'assistance. Ceux-ci permettent
de sortir les personnes d’un choc émotionnel,
et de leur enlever la plus grosse partie d’émotion
douloureuse rattachée aux pertes des parents ou amis. En
tout cas ma motivation était celle-ci, il était hors de
question qu’on laisse tous ces enfants, toutes ces familles
détruites, et tous ces gens effondrés par la perte
de leurs proches, sans leur porter assistance.
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