Les gens se sont peu à peu éveillés. Par contre nous nous sommes rendu compte
également qu’il y avait encore des zones qui n’étaient
pas très bien distribuées en terme de nourriture. Le
gouvernement assurait la distribution, a énormément
participé pour que tout aille pour le mieux. Cependant
par un manque d’organisation, certaines zones
n’étaient pas desservies, ou subissaient des retards. Nous avons donc aidé à
résorber certaines lacunes... mais nous ne voulions
pas simplement apporter de la nourriture.
C’est un peuple
qui est très digne, très fier,
et nous ne venions pas acheter leur compassion, ce n’était
pas le but. Nous avons donc fait un petit programme
avec eux pour les amener à mieux faire face à l’environnement.
On apprend en Scientologie que le fait de prendre responsabilité dans des situations
difficiles a pour résultat d'être moins
affecté par la situation.
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Le Tsunami a généré une grande confusion, dispersé énormément
de détritus partout, sur les plages, dans les villages. En
fait les plages étaient recouvertes de détritus.
Une fois
les gens plus éveillés, nous avons commencé
avec eux, à nettoyer tous les villages, les plages, tous ensemble.
Ils devinrent alors en bien meilleure affinité avec leur
environnement. On s’est retrouvé parfois à quatre cent
personnes pour nettoyer des kilomètres
de plage, et ce
en quelques heures.
Ensuite nous les aidions à distribuer le
riz qu’on leur amenait et c’étaient des gens très heureux,
ayant gardé leur dignité. Ce n’était pas : “Tenez on
vous donne… et prenez-nous
pour des dieux.” L’intégrité
est pour nous aussi importante que la vie. Une vie
sans dignité n’a pas beaucoup de valeur.
C’est pour ça que nous avons travaillé, et de cette façon. Les
gens sont devenus à l’aise dans leur environnement,
ils étaient un peu moins sous le choc du Tsunami. A un
moment, ils ont voulu commencer à vouloir approcher
la mer de nouveau. Nous les avons alors aidé à confronter le retour au bateaux, à la plage,
aux les outils de pêche... et nous les avons accompagnés.
Nous avons d’ailleurs été les premiers de la région à ressortir
pêcher avec eux.
Nous voulions montrer un
exemple de façon à ce que les autres se rendent compte
qu’on pouvait y retourner. En même temps il y avait un
risque puisque les officiels de la région annonçaient un
Tsunami tous les trois jours.
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